Champ de colza à l’aquarelle

La réussite de ce champ de colza à l’aquarelle tient beaucoup au contraste entre le ciel orageux et le jaune des fleurs. C’est un processus relativement simple, avec un travail dans l’humide intéressant.

Mon matériel d’aquarelle

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• Papier pour aquarelle Fontaine – grain fin – 21x31cm
• Pinceau à lavis Casanéo n°2
• Forme éventail Daler Rowney série AF48 n°6
• Pinceau rond Azur n°6
• Aquarelles Daniel Smith (Indanthrène, Terre de Sienne brûlée, Jaune citron, Ocre jaune)
• Aquarelle Sennelier (Vert anglais clair)

Champ de colza à l’aquarelle

Peindre le ciel dans l’humide

J’aime le gris bleuté des ciels d’orage. Pour le retrouver, j’ai mélangé deux couleurs que je trouve très intéressantes : Le bleu indanthrène, et le Terre de sienne brûlée.

L’indanthrène est un bleu nuit très contrastant. Le Terre de sienne brûlée est un brun orangé de type granuleux. En se mélangeant au bleu, il donne un gris. Si on en ajoute peu, on conserve une dominante bleue. Pour plus d’infos, je vous recommande mon article : Mélanger les couleurs à l’aquarelle ainsi que mon guide complet sur la création et l’usage de la roue chromatique. Vous y découvrirez la magie des couleurs complémentaires pour créer de splendides gris colorés : Roue chromatique à l’aquarelle.

Pour un effet plus spectaculaire, je mélange les couleurs directement sur le papier préalablement mouillé, et non sur la palette. Pour ce type de tableaux, la composition du papier (100% coton) est assez importante. J’en parle ici : Le meilleur papier pour aquarelle.

Peindre le colza à l’aquarelle

Le colza est également peint dans l’humide pour un rendu doux et de belles fusions de couleurs. Afin qu’il ne soit pas trop uniforme, il est important de lui apporter des variations : Je glisse quelques touches de vert et d’Ocre jaune dans ce champs de colza.

La maison et l’arbre

Lorsque tout est bien sec, j’ajoute une petite maison et un arbre sur la portion herbeuse derrière le champs. Cela a plusieurs utilités. En effet, une maison est un élément qui attire le regard, et donne un intérêt supplémentaire au tableau. D’autre part, ces sujets apportent une échelle à la composition : On peut comparer la taille du champs avec leur taille, et voir à quel point il est imposant. On ajoute étalement de la perspective.

Les finitions de l’aquarelle sur papier sec

Lorsque tout est sec, le résultat est très flou, à l’exception de la maison et de l’arbre. C’est dû au fait que l’aquarelle déposée sur papier mouillé aura toujours un rendu adouci. Il est alors intéressant d’ajouter des éléments sur papier sec : Des brins d’herbe, des fleurs..

J’utilise un pinceau en éventail afin de créer une multitude de brins d’herbe en un coup de pinceau.

Remarque : Il n’y avait pas de photo de référence pour ce sujet. J’ai croisé plusieurs champs de colza sur fond de ciel orageux en rentrant d’un séjour aux Pays-Bas et j’étais très inspirée. J’aurais beaucoup aimé pour voir peindre à l’aquarelle en extérieur l’un des champs vus depuis la route. Mais faute de pouvoir le faire, j’ai pioché dans mes souvenirs et j’ai choisi une composition qui me plaisait.

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